En bref
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Le projet LIFE Pays Mosan est un ambitieux programme de restauration de milieux naturels et semi-naturels menacés dans le bassin de la Meuse et de ses affluents entre Andenne et Maastricht.
Six habitats sont ciblés :
- des habitats dits « agropastoraux » : les pelouses calcicoles, souvent en mosaïque avec les pelouses rupicoles, et leurs formes de transition vers les prairies maigres de fauche ou les pelouses acidophiles ;
- des habitats d’origine minière ou industrielle : les pelouses calaminaires.
- un habitat forestier : la chênaie-charmaie
Ces habitats, riches en espèces, sont en nette régression chez nous et menacés par leur isolement entre eux.
Ce projet LIFE s’axe également sur la protection des chauves-souris de nos régions. Quatre espèces sont visées : le petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le grand murin (Myotis myotis), et le vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus). Ces espèces passent l’hiver dans les nombreuses cavités souterraines présentes dans le périmètre du projet et sont particulièrement sensibles à la disparition du bocage, élément essentiel à leurs déplacements entre gîtes et terrains de chasse.
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De 2014 à 2022, les partenaires du projet mèneront des actions de protection et de restauration d’habitats, veilleront à garantir la gestion efficace des milieux restaurés, et mèneront des actions de restauration du maillage écologique en faveur des chiroptères (creusement de mares, plantation de vergers et de haies).
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Les grands objectifs de ces actions sont :
- l’amélioration de l’état de conservation des 5 habitats ciblés ;
- l’amélioration de la connectivité écologique des milieux ouverts au sein du réseau Natura 2000 ;
- l’amélioration de l’efficacité des actions de restauration et de gestion ;
- l’amélioration de l’état de conservation des 4 espèces menacées de chauves-souris ;
- le développement des échanges d’expertise entre partenaires scientifiques, ONG, et le secteur public en Belgique et aux Pays-Bas.
Du point de vue socio-économique, ce projet contribuera à :
- développer l’emploi local (direct et indirectement) ;
- l’appropriation/l’acceptation des objectifs de Natura 2000 par la population locale ;
- la valorisation des fonctions écosystémiques des sites Natura 2000 concernées par le projet, en particulier sur la qualité paysagère & le bien-être en général.
