Les basses vallées de la Meuse, du Geer et de la Julienne (Wallonie)

Le Thier de Lanaye, à la Montagne Saint)Pierre, vu du ciel

Cette zone de projet présente deux ensembles assez différents. Au nord-ouest, le massif de la Montagne St Pierre (d’une part, le flanc mosan et d’autre part, la vallée du Geer), à l’est et au sud, les bords de Meuse et la vallée de la Julienne.

Réserve naturelle d'Heyoulle, dans la vallée du Geer

La basse vallée du Geer

 

La basse vallée du Geer est un site de grand intérêt biologique et paysager incluant une partie des coteaux calcaires de la Montagne St Pierre, ainsi que la vallée du Geer entre Glons et Eben-Emael et ses milieux inondables. Le site est d’une grande importance pour de nombreuses espèces de plantes (orchidées, espèces des pelouses sur calcaire et pelouses sur gravier, espèces des bois sur calcaires) et d’insectes (lucane cerf-volant notamment, hyménoptères et orthoptères thermophiles,…).

 

D’anciennes galeries d’extraction du tuffeau parcourent le sous-sol. Elles sont idéales pour l’hibernation de plusieurs espèces de chauves-souris. 

Thier des Vignes, à la Montagne Saint-Pierre

Le versant mosan est lui aussi un site d’intérêt biologique et paysager puisque de nombreuses espèces de plantes (orchidées, espèces des pelouses, rochers, friches et bois calcaires) et d’insectes (par ex. hyménoptères et lépidoptères thermophiles) y trouvent refuge. Le genévrier commun se localise ici sur la limite d’air  de répartition septentrionale. 

Grottes du Thier de Caster

Le Thier de Caster, localisé sur la frontière avec les Pays-Bas, abrite de vastes galeries souterraines d’importance européenne pour les chauves-souris puisqu’elles constituent des sites annuels d’hibernation pour plusieurs milliers d’entre elles.

Pic noir (Dryocopus martius)

Enfin, la vallée de la Julienne qui présente de nombreux habitats forestiers : des forêts indigènes,  des hêtraies acidophiles et neutrophiles médio-européennes. Ces forêts forment des mosaïques plus ou moins intimes avec des peuplements exotiques. Elles constituent notamment l'habitat du Pic mar et du Pic noir et le terrain de chasse de plusieurs espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire.

 

Certains milieux ouverts de la vallée de la Julienne présentent également des prairies de fauche peu intensives, des mégaphorbiaies et des étangs longeant le cours d'eau.

Le vespertilion des marais (Myotis dasycneme) chasse au-dessus des étendues d'eau.

La Meuse constitue quant à elle l'habitat de toute une série d'espèces animales et est le terrain de chasse idéal pour une des espèces de chauves-souris visées par le projet  :  le murin des marais.

Sites Natura 2000 concernés

 

  • BE33002 : Basse vallée du Geer
  • BE33003 : Montagne St Pierre
  • BE33004 : Basse Meuse et Meuse Mitoyenne

 

 

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